Soeur Marie Majd 

Qui suis-je?

Mon nom est Carla, en religion Marie Majd. Je suis chilienne, de Puerto Montt. Je suis la dernière d’une famille nombreuse. A la maison nous sommes catholiques, on garde la foi mais on n’est pas très pratiquants. Ils étaient très étonnés de me voir moniale, et en plus contemplative ; c’était une première pour notre famille. 

Comment ai-je connu le Seigneur ?

Je L’ai connu à mes 14 ans. A cet âge j’ai eu la vive conviction qu’Il m’appelait pour Lui. Avant je ne Le connaissais pas par expérience. Aussitôt j'ai voulu me faire moniale, mais je ne pouvais pas rentrer tout de suite au monastère, car j’étais encore petite. A l’époque ma mère était très malade. C’était un moment de solitude et de tristesse pour moi. Dans notre école (Marie Médiatrice) on parlait beaucoup de sainteté. Les religieuses étaient joyeuses et avaient mis une ambiance de joie dans l’école. J’ai senti que Jésus se faisait très présent. Je commençais à aller à la messe et lire l’Évangile de tout mon cœur. A mes 18 ans je suis rentrée au monastère.

Comment ai-je connu le monastère ?

J'étais moniale durant beaucoup d'années jusqu'à ce qu'une recherche intérieure incessante m'a poussé à sortir du monastère où j'étais. Je voulais découvrir la foi orthodoxe - j’aime le rite byzantin (où on chante la théologie). J’ai contacté une religieuse orthodoxe, mais j’ai compris que je ne pouvais me faire orthodoxe (ce qui est requis par eux) mais que je voulais demeurer catholique. En Argentine, je découvris un monastère byzantin catholique, mais on y mélangeait beaucoup de choses. Je n’étais pas convaincue de mon séjour là-bas. Après cela, je suis retournée à la maison chez mes parents pour attendre que le Seigneur me montre le chemin. Peu après j’ai retrouvé dans ma Bible un papier avec dessus le nom de Mère Agnès Mariam. Quelqu’un me l’avait passé en disant que le monastère guidé par cette religieuse était exactement ce que je recherchais. En effet, ce monastère travaille et prie pour l’unité, ils célèbrent le rite byzantin et sont inspirés de la tradition carmélitaine (que j’aime depuis toujours).

Je me suis mise à chercher son nom sur Internet et l'ai trouvé sur une page Facebook. Je lui ai envoyé un message. On s’est d’abord communiqués par e-mail et ensuite par Skype. Tout de suite, elle était une vraie mère pour moi ; deux mois plus tard, je suis partie en Syrie pour pour m’installer au monastère de Mar Yakub.

C'est un vraie miracle: à mes 33 ans le Seigneur a comblé tous mes désirs (Unité, rite byzantin, tradition carmélitaine). il veut toujours remplir notre soif; il faut être patient (j’ai cherché de mes 14 ans à mes 33 ans) . Il nous exhausse toujours, mais pas forcément au moment où on le pense.